Pour certains, ce n’est pas esthétique. Pour d’autres, c’est trop lourd et trop chargé. Pourtant, la clôture en béton demeure la meilleure protection contre les regards indiscrets et les intrusions, en plus d’être solide et à l’épreuve du le temps. Sans compter qu’elle constitue une base solide pour les plantes grimpantes, qui, sur le long terme, créent une magnifique façade végétale. Bien sûr, la construction d’une clôture en béton a un coût. Mais surtout, elle obéit à des règles précises de maçonnerie pour éviter que le mur ne se fissure rapidement et ne s’écroule au risque de créer un accident grave. Voici un aperçu de ce qui vous attend si vous désirez vous lancer dans ce projet.
Deux éléments indispensables
Vous avez le choix entre une clôture pleine ou une clôture ajourée. Dans les deux cas, votre mur devra être composé de deux types d’éléments : des poteaux qui prennent racine au cœur de fondations solides et instaurées en profondeur, des plaques de béton à insérer entre les poteaux. La nature de la fondation doit convenir à celle du terrain. Les plaques de béton peuvent être simples ou contenir des motifs. Vous trouverez une diversité de modèles auprès des magasins spécialisés en construction. Très important : avant d’établir votre budget, informez-vous sur le prix d’une clôture en béton.
Des dimensions à respecter
Les poteaux sont classés en deux catégories : les poteaux d’angle et les poteaux intermédiaires. Si la clôture ne fait pas le tour de la propriété, les premiers ne sont pas nécessaires. Il faut veiller à ce que chaque poteau soit planté à au moins 50 cm de profondeur et le trou dans lequel il s’insère fait près de 30 cm de diamètre. Lors de la pose des poteaux, il faut également bien vérifier si le terrain possède des dénivelés. Ce point est essentiel pour la pose des plaques de bétons. Grâce à cette description vous avez dû vous rendre compte que la procédure est assez complexe. D’où la nécessité de recourir à des professionnels.